Les Films de la Drève

• un film de : Jean-Jacques Andrien
• année : 1984
• durée : 55.min

Synopsis

Fouron-le-Comte, un des six villages légalement annexés à une région flamande, mais francophones de choix. Le dimanche 20 mai 1979, une manifestation de nationalistes flamands est annoncée pour l’après-midi. Des gendarmes à cheval rappellent que, depuis près de vingt ans, la région vit en état de siège. Violations de domiciles, attitude partisane de la gendarmerie, arrestations arbitraires de francophones, tels seront les incidents de la journée qui détermineront l’un des porte-paroles des villageois à rencontrer le roi des Belges. C’est José, jeune agriculteur, qui aura avec le monarque ce rendez-vous de quelques minutes le long d’une autoroute. 23mai : lesprisonniers sont libérés ; leur communauté les reçoit, dans une joie simple et spontanée. José prononce un bref discours, où les six villages expriment à nouveau leur volonté de revenir à la région de langue française. Mémoires oppose la violence des manifestations de Flamands fascisants à la détermination calme des habitants à vivre chez eux, leur quotidien. Nulle haine dans le regard ou dans les mots.



Fouron-le-Comte, one of six villages legally annexed to a Flemish region but French-speaking by choice. Sunday 20 May 1979, a demonstration by Flemish nationalists is expected that afternoon. Mounted police are a reminder that for almost twenty years the region has lived in a state of siege. Homes broken into without warrant, partisan attitudes on behalf of the police and arbitrary arrests of French-speakers, such are the incidents that determine one of the village spokespersons to meet the Belgian king. José, a young farmer, has a short audience with the monarch at the side of a motorway. May 23 : the prisoners are set free ; they are welcomed home by their community with natural and simple delight. José makes a short speech during which the six villages reaffirm their desire to return to the French-speaking region. Mémoires contrasts the violent demonstrations of Flemish fascists with the calm determination of inhabitants to continue their everyday life. No hatred clouds their eyes or their words.